Depuis ses 6 ans, Cédric Devillers sait qu’il veut travailler dans le secteur de l’automobile. « Comme Obélix, je suis tombé dedans quand j’étais petit », nous confie l’homme avec un grand sourire qui ne le quitte pas. « Un peu comme le village où j’habite depuis 1986, depuis ma plus tendre enfance, j’ai baigné dans le monde de l’automobile. Et pour cause, mon père, mon oncle et mon cousin travaillaient dans ce secteur au sein de la société APAL (Application Polyester Armé de Liège). A leur contact, j’ai appris énormément de choses et j’ai toujours su que, quand je serai grand, je ferai comme mon papa. »

   De son côté, Cédric s’est formé en mécanique à Saint-Laurent. Après avoir travaillé chez Boutantin à Othée, il est ensuite allé chez Peugeot pour compléter sa formation. Voulant encore parfaire ses compétences, il a suivi différentes formations comme conseillé technique en diagnostique technique et a intégré le Centre de compétence Autoform. Ce cursus lui permet désormais de donner des cours techniques aux mécaniciens, de présenter les nouveaux modèles de certaines marques chez les importateurs comme Renault Belgique, Hyundai, Citroen, …. et d’être spécialisé pour diagnostiquer les pannes.

   C’est trois parties se complètent parfaitement puisque chacune n’occupe qu’une partie du temps de ces passionnés. Une équipe qui s’est récemment complétée avec l’arrivée de Charles, suivant un PFI et habitant sur l’entité (un critère primordial pour la famille). Un jeune totalement formé à leur image pour venir à terme rejoindre l’équipe et permettre à Daniel de lâcher un peu de lest.

   Une société familiale qui veut garder sa taille humaine et qui préfère privilégier la qualité à la quantité. Elle ne fait d’ailleurs pas de pub. Leurs clients s’en chargent pour eux.

   Ouvert aux nouvelles technologies, Cédric reste également disponible via Facebook et son site internet pour répondre aux personnes le contactant pour savoir s’il a la pièce de rechange dont elles ont besoin. Un papa qui est parfois rejoins par sa fille au garage sans pour autant qu’elle le rejoigne dans le futur. « C’est une sportive, je ne pense pas qu’elle suivra ma voie ».

   Une société qui s’exporte aussi puisqu’il n’est pas rare que les pièces soient envoyées en France ou en Espagne. Il est même déjà arrivé qu’elles soient envoyées au bout du monde en Australie.